(Jean-Jacques Goldman)

Chez moi les foriªts se balancent
Et les toits grattent le ciel
Les eaux des torrents sont violence
Et les neiges sont eternelles
Chez moi les loups sont i  nos portes
Et tous les enfants les comprennent
On entend les cris de New York
Et les bateaux sur la Seine

Va pour tes fi´rets tes loups tes gratte-ciel
Va pour tes torrents tes neiges eternelles
J'habite oi¹ tes yeux brillent oi¹ ton sang coule
Oi¹ des bras me serrent

J'irai oi¹ tu iras, mon pays sera toi
J'irai oi¹ tu iras qu'importe la place
Qu'importe l'endroit

Je veux des cocotiers des plages
Et des palmiers sous le vent
Le feu du soleil au visage
Et le bleu des oceans
Je veux des chameaux des mirages
Et des deserts envoi»tants
Des caravanes et des voyages comme sur les depliants

Va pour tes cocotiers tes rivages
Va pour tes lagons tout bleu balani§ant
J'habite oi¹ l'amour est un village
Li  oi¹ l'on m'attend

J'irai oi¹ tu iras, mon pays sera toi
J'irai oi¹ tu iras qu'importe la place
Qu'importe l'endroit

Prends tes clic et tes clac (1) et tes riªves et ta vie
Tes mots, tes tabernacles (2) et ta langue d'ici
L'escampette et la poudre (3) et la fille de l'air
Montre-moi tes edens montre-moi tes enfers
Tes nord et puis tes sud et tes zestes d'ouest

Chez moi les foriªts se balancent
Et les toits grattent le ciel
Les eaux des torrents sont violence
Et les neiges sont eternelles
Chez moi les loups sont i  nos portes
Et tous les enfants les comprennent
On entend les cris de New York
Et les bateaux sur la Seine

Qu'importe j'irai oi¹ bon te semble
J'aime tes envies j'aime ta lumii¨re
Tous les paysages te ressemblent
Quand tu les eclaires

J'irai oi¹ tu iras, mon pays sera toi
J'irai oi¹ tu iras qu'importe la place
Qu'importe l'endroit